La prière de la Sille

La prière de la Sille

PAROLES D’EMILE SCAILLON – MUSIQUE DE L. LEGRAND

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Silly a ses beautés comme bien des villages

N’avez-vous remarqué croisant nos vieux chemins

Un clair ruisseau chantant sous de discrets feuillages

Egayant nos hameaux de ses sons argentins

Baignant dans la forêt les pieds des centenaires

Il s’engage dans nos vallons

Parcourant nos prés verts et contournant nos terres

Il renouvelle ses chansons

REFRAIN

C’est la prière de la Sille quand tout repose

Lorsque Silly sommeille sous les illustres ailes

Du vieux moulin* aux portes à jamais closes

Ecoutez, frôlant les brindilles

Ce מּe source qui psalmodie

Entendez-vous sa voix douce a מּendrie

C’est la prière

C’est la prière de la Sille

Nos seigneurs cuirassés de l’époque ogivale

Superbes en leurs armures, d’une allure martiale

Se contemplaient souvent au miroir de ses eaux

Quand ils partaient en guerre suivis de leurs vassaux

De rouge des orgies, ont souillé sa candeur

Lorsque l’orgueil guidait leurs pas

Mais ne rêvant que de paix et contenant ses pleurs

Le ruisseau sanglotait tout bas

Vieux Silly, coin de terre aux rudes travailleurs

Quand le soleil couchant, colore vos sillons

Lorsque le front mouillé les vaillants laboureurs

Ont préparés leurs champs, pour de belles moissons

Quand du flanc des collines, on admire la plaine

Qui s’étend jusqu’à l’horizon

Du fond des prés fleuris, une rumeur s’élève

Pour redire en une oraison

REFRAIN

C’est la prière de la Sille quand tout repose

Lorsque Silly sommeille sous les illustres ailes

Du vieux moulin* aux portes à jamais closes

Ecoutez, frôlant les brindilles

Cette source qui psalmodie

Entendez-vous sa voix douce a מּendrie

C’est la prière

C’est la prière de la Sille

Presqu’un siècle est passé, depuis que les Silliens

En Silly prolifique, se comptaient par milliers

Mais des enfants partirent, attirés par le gain

En pays lucratif pour fonder leurs foyers

Si l’on pouvait pourtant élever sur notre sol

L’industrie qui les retiendrait

Alors roulant ses eaux, comme en un bonheur fol

Le ruisseau joyeux chanterait